La ventilation d'urgence est une conception combinée de dispositifs et d'éléments mécaniques, en général, représentant un système de ventilation par aspiration forcée commun pour la période d'urgence, quelle que soit la cause de leur apparition.
La ventilation d'urgence des établissements publics industriels et de service est conçue pour assurer des conditions acceptables d'évacuation des personnes pendant la période d'une situation d'urgence.
Le principe du système de ventilation
Le système de ventilation d'urgence fonctionne à l'aide d'un panneau de commande spécial en mode automatique. Le panneau de commande relie le fonctionnement du système et les éléments de blocage : en cas d'accident, les systèmes de ventilation générale sont immédiatement bloqués, puis éteints.
Les éléments du système de ventilation d'urgence réagissent à :
- la moindre apparition de formations enfumées;
- sources d'incendie ou de pollution excessive par les gaz.
Le dépassement des valeurs admissibles est détecté par un capteur à haute sensibilité. Cette installation, réagissant avec sensibilité aux sources de danger, assure un tassement garanti et une neutralisation progressive pendant la période d'urgence de toutes substances formées, fumées, impuretés, etc.
En règle générale, le système de ventilation pour neutraliser les situations d'urgence est conçu sous la forme d'une cheminée, qui permet un allumage indépendant et assure un processus d'échange d'air constant des locaux correspondants.
Liste des principales caractéristiques
En cas d'urgence lors de la construction de bâtiments ou au stade de réparations majeures, l'installation de structures spéciales est prévue. De telles structures sont appelées systèmes d'alimentation, qui permettent de nettoyer rapidement les locaux des odeurs, de la pollution par les gaz, de la fumée et d'autres composés dangereux.
Les systèmes d'alimentation fournissent une alimentation ininterrompue d'air pur (lors d'un accident), répartissant uniformément le flux propre le long de toutes les allées de production, salles, halls et locaux de service.
Si un accident est caractérisé par des émissions d'impuretés toxiques, de composés chimiques avec une classe de danger plus élevée pour la vie, la santé et les humains, alors grâce au fonctionnement d'un tel système, un flux d'air frais circule dans toutes les pièces enfumées et est redistribué dans toutes les zones de l'objet.
Raisons de connecter la ventilation en cas d'urgence
Seule une analyse correcte et fiable du danger d'urgence permettra de doter toutes les installations de production d'une hotte aspirante appropriée et productive.
En cas d'urgence, la nature non standard de l'ensemble du processus doit être prise en compte. Pendant la période de son fonctionnement, y compris le début du fonctionnement du système jusqu'au moment de la résiliation, l'élimination complète, la stabilisation et l'équilibrage de toutes les formations de fumée et de gaz dans les locaux doivent être assurés.
Les raisons suivantes peuvent contribuer à la survenance d'un accident du travail :
- sources d'incendie incontrôlées ;
- allumage spontané d'éléments et de dispositifs individuels;
- émission ponctuelle d'impuretés gazeuses de nature acérée;
Dans de tels cas, il est nécessaire de fournir non seulement un système d'échappement sûr et planifié, mais également d'établir et d'afficher son mode de fonctionnement, un calendrier de vérification du système de ventilation en cas d'urgence.
Calcul de la ventilation d'urgence : méthodologie
Dans le cas des calculs de fonctionnement du système de ventilation d'urgence, deux méthodes sont disponibles :
Option numéro 1. Dans ce cas, nous parlons de changements non stationnaires de la concentration de substances nocives formées dans la pièce. La condition de calcul est l'arrêt des systèmes de ventilation générale pendant toute la durée de l'accident (systèmes climatiques).
Le bilan de la masse totale de substances nocives polluant les locaux par émissions en rafale, pendant la période de dépressurisation des usines de production, des équipements, en cas de panne des procédés technologiques, sous forme d'équation différentielle est le suivant :
Gvpréτ - Vndс = 0
Option numéro 2. Dans ce cas, tous les changements non stationnaires sont neutralisés. Une concentration accrue de substances toxiques nocives est éliminée. L'état de fonctionnement de la hotte est le fonctionnement (sous tension) des systèmes de ventilation d'urgence à échange général.
La formule du bilan massique de toutes les substances nocives formées dans le périmètre est la suivante :
gvice-présidentré+ LetcDEetcré- LeuhDEeuhré- Vndc = 0où
Gврdτ - la masse de substances rejetées lors de l'accident ;
LprSprdτ - la valeur de toutes les substances nocives accumulées dans les locaux pendant l'intervalle de temps τ, venant avec le flux des masses d'air ;
LuxCuxdτ - la masse de la substance nocive retirée des locaux enfumés pendant la période de temps τ à l'aide des structures d'échange général d'échappement.
Règlement sur l'équipement
La ventilation d'urgence et les rideaux d'air sont réglementés par le document: "SNiP 2.04.05 - 91", qui spécifie des normes telles que la température de l'air entrant lors du fonctionnement des rideaux aérothermiques.
Dans ces situations, il faut prendre :
- pas plus de 50 °C près des portes d'entrée et des allées ;
- pas plus de 70. Depuis les portes de la rue et les principales ouvertures extérieures.
La température estimée des flux d'air entrant dans les pièces enfumées par les portes, les portails et les ouvertures ouvertes doit être considérée comme la valeur de C, mais pas inférieure aux valeurs :
- С = 14, si un accident est survenu sur le territoire de production, dans le périmètre des locaux lors de travaux légers ;
- C = 12, en cas d'émissions au sein de la production lors de travaux moyens, pour les halls dans les établissements publics, dans les bâtiments administratifs.
- С = 8. Locaux de type industriel à forte charge de travail ;
- С = 5. Pour les zones de production avec des travaux lourds effectués, en l'absence de lieux permanents pour l'emplacement des salariés.
La durée de l'urgence combine le temps de deux périodes de temps :
- tа1 - durée de la phase initiale de l'accident ;
- ta2 est la durée de la phase d'urgence, au cours de laquelle un arrêt complet des émissions et de l'injection de substances toxiques nocives dans les locaux est assuré.
Formule générale pour la durée d'un accident avec activation automatique du système de ventilation :
ta = ta1 + ta2
Ainsi, lors d'une urgence, absolument tous les éléments du système doivent fonctionner automatiquement et assurer la neutralisation la plus rapide possible de toutes les émissions, quelles que soient les caractéristiques des systèmes.